FEMELLISTE est né d’une rencontre.
Dora Moutot parlait de sexualité féminine sur son compte Instagram @TasJoui, quand en 2019 des transgenristes se sont mis à lui expliquer que parler de clitoris n’était pas inclusif des femmes trans. “Transphobe” lui dirent-ils.
Marguerite Stern a fondé le mouvement des collages contre les féminicides en 2019 quand des transgenristes se sont mis à instrumentaliser sa création au profit de l’idéologie transgenre. Début 2020, elle a réagit dans un thread sur Twitter. “Transphobe” lui dirent-ils.
Ont suivi 4 années de harcèlement et de violences de la part des transgenristes qui nous ont amenées à ouvrir les yeux sur un changement de société majeur ou plus personne ne semble s’accorder sur la définition de ce qu’est une femme. De cette prise de conscience est née l’urgence d’agir.
* Le terme Femelliste est déjà utilisé par d’autres femmes. Lire l’article à ce sujet
Qui sommes-nous ?
Dora Moutot
Dora Moutot est journaliste depuis 2012.
Diplomée de la Central St Martins à Londres en journalisme et communication de la mode et de l’art, elle commence sa carrière au Future Laboratory, un bureau de tendances londonien en tant que “trend forecaster”. Connue sur la toile à travers son blog “La Gazette du mauvais goût” et son projet “Webcam Tears”, elle se met à travailler pour des émissions comme L’oeil de Links sur Canal +, Tracks, et à écrire pour des titres comme Le Monde, Vice, Glamour, et Usbek & Rica.
Elle a été rédactrice en cheffe adjointe chez Konbini, et chroniqueuse télé sur France 2 dans l’émission de Stéphane Bern “Comment ça va bien”.
En 2018, elle crée “Tasjoui”, le premier compte Instagram qui questionne la sexualité féminine hétérosexuelle sous un angle féministe. Elle est suivie par une communauté d’un demi-million de personnes.
En 2019, elle signe son premier livre “À Fleur de pet” au sujet d’une maladie chronique des intestins dont elle souffre depuis plusieurs années : le SIBO.
Elle devient patiente-experte sur ce sujet, et réalise également une série documentaire pour Arte, “Comment j’ai hacké mes intestins”, qui explore les thérapies pour soigner un microbiote malade.
En 2021, elle sort son deuxième livre “Mâle baisées, le livre qui dénonce le patriarcat sous les draps”.
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Marguerite Stern
Marguerite Stern est une militante féministe.
De 2012 à 2015, elle agit au sein du mouvement Femen (créé en Ukraine en 2008 par Anna Hutsol) et mène plusieurs dizaines d’actions. En 2013, elle est incarcérée un mois en Tunisie pour avoir mené une action devant le palais de Justice de Tunis. En 2015, elle coécrit le Manifeste Femen pour les éditions Utopia.
En 2015, elle passe 4 mois dans la jungle de Calais et donne des cours de français bénévolement à des réfugiés. De 2016 à 2019, elle travaille dans l’accompagnement de mineurs isolés étrangers.
En 2018, elle apprend à réaliser des podcasts. Sa première série, “Héroïnes de la rue”, obtient 3T dans Télérama. Elle réalise ensuite plusieurs séries dans lesquels elle donne la parole à des femmes qu’on a peu l’habitude d’entendre : survivantes de la prostitution, femmes de chambre en grève, lycéennes, militantes féministes, chanteuses de rue…
En février 2019, elle commence à coller des messages dans les rues de Marseille, assemblant des lettres tracées à la peinture noire sur des feuilles format A4. Ses premiers collages parlent de son expérience personnelle, puis des féminicides. En septembre 2019, depuis Paris, elle lance le mouvement des collages contre les féminicides à l’échelle nationale.
En 2020, elle publie “Héroïnes de la rue” chez Michel Lafon.
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